« mais il veut pas ouvrir la bouche !! Je vais prendre le marteau »
... 😅
mercredi 3 octobre 2018
Les petits mots de Gaël - 2
Commentaire 30 secondes avant que je fasse cette photo :
« mais il veut pas ouvrir la bouche !! Je vais prendre le marteau »
... 😅
« mais il veut pas ouvrir la bouche !! Je vais prendre le marteau »
... 😅
mardi 2 octobre 2018
Merci Madame !
D'habitude je fais les courses le matin, c'est cool il n'y a personne ni dans les allées ni aux caisses... bon il n'y a pas non plus toujours tous les articles en rayon, mais au moins c'est tranquille.
Hier matin j'ai eu la flemme, j'y suis donc allée dans l'apres midi vers 15h00 : pas du tout la même ambiance, les caisses sont blindées, les gens pressés, c'est pénible.
Par contre, je suis tombée sur une dame juste derrière moi à la caisse "handicapés" qui avait une tête de vraie gentille, je ne sais pas expliquer. On ne juge pas une personne à son allure, ni à son faciès, mais je pense sincèrement que le regard est parfois suffisant, en tout cas là il l'était et ca s'est confirmé : des yeux exprimant la bonté pure.
Elle a voulu me faire passer devant tout le monde, je lui ai dit que ca allait et que ce n'était donc pas la peine, que peut être que les gens devant nous étaient autant voire plus dans ce besoin etc etc... elle a souri, n'a pas insisté (tres bon point pour elle ! Merci Madame !) et a fini par dire que c'était pas faux, la preuve elle a son petit papier d'incapacité sur elle, et même si son handicap ne se voit pas, elle ne l'utilise quasi jamais, justement parce que ca ne se voit pas, et que les gens ne comprennent pas.... puis elle a engagé la conversation, du coup c'est passé plus vite que quand il n'y a qu'une petite vieille très lente et qui tape la discute avec la caissière devant moi !
On a parlé de mon cas, évidemment,
elle a voulu savoir si c'était pour bientôt, évidemment,
elle a voulu savoir le sexe, évidemment,
puis si c'était le premier, évidemment, "3, et bien mais vous êtes si jeune !" (si ca c'est pas exactement ce qu'il faut dire à 5 jours du terme ! Merci Madame !)
puis quand j'ai précisé que c'était le troisième garçon elle a eu le regard compatissant, évidemment... et a même enchainé, très sincèrement, qu'elle avait les deux, et que oui au départ les petits garçons sont plus attachés à leur mère mais qu'ensuite, à l'age adulte, ca s'inverse et que du coup, je vais louper quelque chose, mais c'était dit avec tellement de gentillesse et de tact que ce qui pourrait passer pour une pique est passé comme un petit regret de la vie, sans grande importance !
On a parlé des nouveaux pères (ceux qui s'occupent de leurs enfants et de la maison exactement comme les mères, les vrais pères quoi, comme monHomme !), des changements de mentalités, de l'amour inconditionnel et incompréhensible qu'on porte à nos enfants, malgrès tout ce qu'ils nous font subir ! De cet arrachement quand ils vont mal, quand on se sent impuissant à les aider, elle m'a raconté un souvenir difficile avec sa fille, chose dont elle ne lui a jamais parlé... elle en avait les larmes aux yeux (des dizaines d'années plus tard je pense vu son age), c'était touchant de la voir ainsi, et de se retrouver confidente d'une totale inconnue.
Et elle a voulu savoir le prénom.... ca c'est la première fois qu'un "non proche" tente le coup ! Et comme après tout, elle ne risque pas de vendre le mèche, que je ne la recroiserais surement pas, qu'elle a surement déjà oublié, et que mince dans une semaine maximum il est là, j'ai avoué en lui disant qu'elle était une privilégiée, elle était ravie (et a trouvé le prénom magnifique... évidemment, que dire d'autre !), ainsi que les prénoms des deux premiers d'ailleurs (qui vont tous les 3 très bien ensemble, si si, Merci Madame de me confirmer notre bon goût ;) )
Je suis ressortie de cette conversation de 5 ou 10 minutes avec un sourire jusqu'aux oreilles.
C'etait une conversation faite de banalités, mais pas forcée, pas hypocrite (ou en tout cas qui n'en a pas donné l'impression), juste un instant d'échanges et de gentillesses... ce qui est somme toute assez rare au centre commercial... et ailleurs !
Merci Madame :)
Hier matin j'ai eu la flemme, j'y suis donc allée dans l'apres midi vers 15h00 : pas du tout la même ambiance, les caisses sont blindées, les gens pressés, c'est pénible.
Par contre, je suis tombée sur une dame juste derrière moi à la caisse "handicapés" qui avait une tête de vraie gentille, je ne sais pas expliquer. On ne juge pas une personne à son allure, ni à son faciès, mais je pense sincèrement que le regard est parfois suffisant, en tout cas là il l'était et ca s'est confirmé : des yeux exprimant la bonté pure.
Elle a voulu me faire passer devant tout le monde, je lui ai dit que ca allait et que ce n'était donc pas la peine, que peut être que les gens devant nous étaient autant voire plus dans ce besoin etc etc... elle a souri, n'a pas insisté (tres bon point pour elle ! Merci Madame !) et a fini par dire que c'était pas faux, la preuve elle a son petit papier d'incapacité sur elle, et même si son handicap ne se voit pas, elle ne l'utilise quasi jamais, justement parce que ca ne se voit pas, et que les gens ne comprennent pas.... puis elle a engagé la conversation, du coup c'est passé plus vite que quand il n'y a qu'une petite vieille très lente et qui tape la discute avec la caissière devant moi !
On a parlé de mon cas, évidemment,
elle a voulu savoir si c'était pour bientôt, évidemment,
elle a voulu savoir le sexe, évidemment,
puis si c'était le premier, évidemment, "3, et bien mais vous êtes si jeune !" (si ca c'est pas exactement ce qu'il faut dire à 5 jours du terme ! Merci Madame !)
puis quand j'ai précisé que c'était le troisième garçon elle a eu le regard compatissant, évidemment... et a même enchainé, très sincèrement, qu'elle avait les deux, et que oui au départ les petits garçons sont plus attachés à leur mère mais qu'ensuite, à l'age adulte, ca s'inverse et que du coup, je vais louper quelque chose, mais c'était dit avec tellement de gentillesse et de tact que ce qui pourrait passer pour une pique est passé comme un petit regret de la vie, sans grande importance !
On a parlé des nouveaux pères (ceux qui s'occupent de leurs enfants et de la maison exactement comme les mères, les vrais pères quoi, comme monHomme !), des changements de mentalités, de l'amour inconditionnel et incompréhensible qu'on porte à nos enfants, malgrès tout ce qu'ils nous font subir ! De cet arrachement quand ils vont mal, quand on se sent impuissant à les aider, elle m'a raconté un souvenir difficile avec sa fille, chose dont elle ne lui a jamais parlé... elle en avait les larmes aux yeux (des dizaines d'années plus tard je pense vu son age), c'était touchant de la voir ainsi, et de se retrouver confidente d'une totale inconnue.
Et elle a voulu savoir le prénom.... ca c'est la première fois qu'un "non proche" tente le coup ! Et comme après tout, elle ne risque pas de vendre le mèche, que je ne la recroiserais surement pas, qu'elle a surement déjà oublié, et que mince dans une semaine maximum il est là, j'ai avoué en lui disant qu'elle était une privilégiée, elle était ravie (et a trouvé le prénom magnifique... évidemment, que dire d'autre !), ainsi que les prénoms des deux premiers d'ailleurs (qui vont tous les 3 très bien ensemble, si si, Merci Madame de me confirmer notre bon goût ;) )
Je suis ressortie de cette conversation de 5 ou 10 minutes avec un sourire jusqu'aux oreilles.
C'etait une conversation faite de banalités, mais pas forcée, pas hypocrite (ou en tout cas qui n'en a pas donné l'impression), juste un instant d'échanges et de gentillesses... ce qui est somme toute assez rare au centre commercial... et ailleurs !
Merci Madame :)
lundi 1 octobre 2018
Les petits mots de Gaël - 1
J'avais lancé il y a quelques années les petits mots de Joan, je relance l'idée mais avec Numéro2, un peu tard, c'est dommage, j'en ai loupé plein de tres droles... mieux vaut tard que jamais !
A défaut d'un truc drôle (qui me vient pas là tout de suite), le dernier sourire en date, ce matin au petit déjeuner :
"- j'ai une idée (air tres fier)
- oui Gaël, on t'écoute ?
- quand je ne dis pas que je veux tremper mon pain, tu me donnes pas de bol avec du lait (sous entendu, juste le biberon qu'il ne veut pas lacher), et quand je dis que je veux tremper mon pain alors tu me donnes un bol avec du lait (malgré le fait qu'il a déjà eu le biberon)"
fin du petit dej, monsieur a eu son bol, a trempé son pain mais ne veut pas boire ce qui reste, donc je lui dis :
" j'ai une idée, quand tu as un bol avec du lait, tu es obligé de le finir"
" c'est que ca ton idée ?" (petit air hautain)
" oui, elle est bien je trouve"
"non je trouve pas"
A défaut d'un truc drôle (qui me vient pas là tout de suite), le dernier sourire en date, ce matin au petit déjeuner :
"- j'ai une idée (air tres fier)
- oui Gaël, on t'écoute ?
- quand je ne dis pas que je veux tremper mon pain, tu me donnes pas de bol avec du lait (sous entendu, juste le biberon qu'il ne veut pas lacher), et quand je dis que je veux tremper mon pain alors tu me donnes un bol avec du lait (malgré le fait qu'il a déjà eu le biberon)"
fin du petit dej, monsieur a eu son bol, a trempé son pain mais ne veut pas boire ce qui reste, donc je lui dis :
" j'ai une idée, quand tu as un bol avec du lait, tu es obligé de le finir"
" c'est que ca ton idée ?" (petit air hautain)
" oui, elle est bien je trouve"
"non je trouve pas"
jeudi 27 septembre 2018
Premieres lectures
Numéro1 vient d'entrer en CP, il commence donc l'apprentissage de la lecture, pour le moment tout va bien ! Mieux, en tout cas, que la première tentative l'an dernier qui a tourné court.
En effet, son grand ami un an plus âgé lui a fièrement raconté une histoire, évidemment ce n'était pas aussi fluide qu'avec un adulte, et ça l'a bloqué : si c'était ça lire, alors ça ne l’intéressait plus d'apprendre... Rah ce môme, il a des facilités sur certaines choses, du coup sur les autres domaines, à la moindre difficulté, il laisse tomber ! (exemple : le vélo ca a été tout seul, il adore... le roller ou le skateboard sont plus compliqués donc il déteste et ne veut jamais en faire)
bref, il commence l'apprentissage de la lecture via l'école, ce qui est parfait, le revoilà demandeur à vouloir déchiffrer tout ce qui passe, cool ! Sauf qu'on peut pas vraiment aider ni anticiper, vue la méthode employée : un mélange de globale et de syllabique ! Il apprend quelques mots par cœur (des, garçon, fille, maison, ...), et déchiffre le reste (ami, a, de, une ,...), pas simple je trouve mais bon...
Et dimanche, il trouve une boite de médicaments qui trainait sur la table et veut lire ce qui s'y trouve, hum, pas l'idéal, les mots sont un peu compliqués ! Mais je ne veux surtout pas le décourager à nouveau, donc il a fallu chercher un mot déchiffrable : le premier que j'ai trouvé fut "médecin".
Sauf que... vu sa tête une fois le mot lu, je me suis demandée si il connaissait ce mot (ça parait bête, mais en réalité on parle tout le temps de docteur et non de médecin), et donc je lui pose la question, et il me dit "ben oui, c'est ça" en montrant... ma poitrine. Oups !!
En effet, son grand ami un an plus âgé lui a fièrement raconté une histoire, évidemment ce n'était pas aussi fluide qu'avec un adulte, et ça l'a bloqué : si c'était ça lire, alors ça ne l’intéressait plus d'apprendre... Rah ce môme, il a des facilités sur certaines choses, du coup sur les autres domaines, à la moindre difficulté, il laisse tomber ! (exemple : le vélo ca a été tout seul, il adore... le roller ou le skateboard sont plus compliqués donc il déteste et ne veut jamais en faire)
bref, il commence l'apprentissage de la lecture via l'école, ce qui est parfait, le revoilà demandeur à vouloir déchiffrer tout ce qui passe, cool ! Sauf qu'on peut pas vraiment aider ni anticiper, vue la méthode employée : un mélange de globale et de syllabique ! Il apprend quelques mots par cœur (des, garçon, fille, maison, ...), et déchiffre le reste (ami, a, de, une ,...), pas simple je trouve mais bon...
Et dimanche, il trouve une boite de médicaments qui trainait sur la table et veut lire ce qui s'y trouve, hum, pas l'idéal, les mots sont un peu compliqués ! Mais je ne veux surtout pas le décourager à nouveau, donc il a fallu chercher un mot déchiffrable : le premier que j'ai trouvé fut "médecin".
Sauf que... vu sa tête une fois le mot lu, je me suis demandée si il connaissait ce mot (ça parait bête, mais en réalité on parle tout le temps de docteur et non de médecin), et donc je lui pose la question, et il me dit "ben oui, c'est ça" en montrant... ma poitrine. Oups !!
mercredi 26 septembre 2018
et non toujours pas !
Cela fait 3 ans que je croise tous les matins les memes parents à l'entrée de l'école, au début on ne se regarde pas, au bout d'un moment on commence à se reconnaitre et faire un sourire, et puis même parfois à se dire bonjour, à échanger 2 paroles.... et puis on finit par se croiser à d'autres moments dans le quartier, on se retrouve au parc, on discute, ca occupe, on parle des enfants.
On en vient à se tutoyer, voire même parfois à se tapper la bise et meme il arrive qu'on à parle d'autres sujets que les gosses, ouhaou, limite on pourrait dire qu'on a une vie sociale en dehors du boulot :)
Et le jour où le ventre a commencé à se voir bien et que le doute n'était plus trop permis, ca a eu l'effet magique dont j'ai parlé à d'autres moments dans le blog : mêmes ceux qui en étaient restés au sourire commencent à dire bonjour, à poser la question, à partager leur expérience !
On félicite au début, on demande des nouvelles ensuite... et là depuis la rentrée : on compatit... ca parait long à tout le monde cette histoire :)
J'ai des regards compatissants tous les soirs de la maman du petit J** quand elle voit que je suis là, fidèle au poste avec mon gros ventre, la maman de R* tres BCBG m'a dit que ca m'allait bien la grossesse (alors qu'on n'a jamais échangé plus de 3 paroles en 3 ans), celle de la petite L* prend des nouvelles régulierement, le papa de la jolie L* qui me dit qu'il surveille le matin où ce sera pas moi... bref pas une journée sans une petite parole gentille... Qui a dit que le parisien était égocentré, faisait tout le temps la tete ?
On en vient à se tutoyer, voire même parfois à se tapper la bise et meme il arrive qu'on à parle d'autres sujets que les gosses, ouhaou, limite on pourrait dire qu'on a une vie sociale en dehors du boulot :)
Et le jour où le ventre a commencé à se voir bien et que le doute n'était plus trop permis, ca a eu l'effet magique dont j'ai parlé à d'autres moments dans le blog : mêmes ceux qui en étaient restés au sourire commencent à dire bonjour, à poser la question, à partager leur expérience !
On félicite au début, on demande des nouvelles ensuite... et là depuis la rentrée : on compatit... ca parait long à tout le monde cette histoire :)
J'ai des regards compatissants tous les soirs de la maman du petit J** quand elle voit que je suis là, fidèle au poste avec mon gros ventre, la maman de R* tres BCBG m'a dit que ca m'allait bien la grossesse (alors qu'on n'a jamais échangé plus de 3 paroles en 3 ans), celle de la petite L* prend des nouvelles régulierement, le papa de la jolie L* qui me dit qu'il surveille le matin où ce sera pas moi... bref pas une journée sans une petite parole gentille... Qui a dit que le parisien était égocentré, faisait tout le temps la tete ?
mardi 25 septembre 2018
de Générations en générations d'enfants
C'est toujours très drôle quand les enfants nous ramènent à la maison, tous fiers, des blagues (Maman tu as un cerf chez toi ? non ? un Veau ? non ? ahahaha tu as pas de cerveau !!) ou des chansonnettes (haut les mains, peau de lapin, la maitresse en maillot de bain) et qu'on fait semblant de découvrir puis de rire ou de se s'offusquer, et que ca les fait encore plus rire que la blague elle meme
Et qu'on a, nous aussi, ramené tous fiers à nos parents, et qu'ils ont réagis exactement pareil et certainement, eux aussi appris dans la cour d'école à une époque...
La transmission de grand frere à petite soeur puis à camarades de classe, c'est chouette cette tradition orale qui perdure de générations en générations d'enfants, sans que, jamais, un seul adulte n'ait besoin d'inculquer quoi que ce soit, sans qu'internet, ou la télévision n'ait rien à voir dans l'histoire...
Par contre, j'ai l'intime conviction qu'ils se refilent pas que des blagues en douce dans les bacs à sable ou dans les cours de récré, ils se refilent aussi les bons plans... c'est obligé, ils ont tous les mêmes, ils ne peuvent pas tous inventer les mêmes phrases au même moment !
Excuses pour pas dormir le soir : (fatiguant)
"j'ai soif", "j'ai envie d'un bisou", "j'ai oublié de te chanter la chanson que la maitresse nous a appris", "j'ai envie de pipi"
Comment calmer maman quand elle a répété déjà 12 fois le matin "habille toi" sur tous les tons et qu'on sent venir l'exaspération ultime : (trop mimi)
"t'es belle maman", "je t'aime maman"
Comment faire pour exaspérer les parents à l'heure du repas : (exaspérant effectivement)
début du repas : "j'en n'ai pas assez, mon frère il en a pluuuusssss",
milieu du repas : "je vais faire caca, je t'appelle quand j'ai fini",
fin du repas : "j'en veux plus, tu m'en as mis trop, j'ai plus faiiiiiim"
Comment agrémenter les voyages en voiture :
"quand est-ce qu'on arrive", "j'ai envie de pipi", "quand est-ce qu'on arrive", "j'ai fait tomber mon doudou", "quand est-ce qu'on arrive", ...
Comment se conduire dans la rue : (adorable, flippant ou pénible)
début du trajet : refuser de prendre la main et se mettre à courir.
au milieu : monter sur tous les petits plots/murets, sauter sur les plaques d'égouts, éviter les "crocodiles" sur les passages piétons, suivre les fissures des trottoirs, toucher tous les murs, les grilles, les poubelles rencontrés sur le trajet, se cacher derrière un poteau pour faire peur aux parents quand ils passent.
Fin du trajet : finir par accepter de tenir la main et se laisser trainer ou réclamer les épaules/les bras. (variante : faire une colère pour prendre la trottinette ou le tricycle, puis à moitié du trajet faire porter la trottinette ou le tricycle à Papa)
Comment s'occuper un dimanche apres midi pluvieux :
Faire sortir les feuilles, les peintures, le pinceaux, le verre d'eau, dessiner trois traits, mélanger le noir dans le rose, pleurer parce que le rose n'est plus rose, mettre la moitié du verre d'eau sur la table à chaque trempage du pinceau et finalement décider de jouer à autre chose pendant que les parents nettoient le chantier.
Sortir une tonne de jouets de la chambre vers le salon, en mettre partout, ne rien ranger et quand on ne peut plus mettre un pied devant l'autre aller jouer dans sa chmabre à faire une cabane avec les coussins du canapé.
Et qu'on a, nous aussi, ramené tous fiers à nos parents, et qu'ils ont réagis exactement pareil et certainement, eux aussi appris dans la cour d'école à une époque...
La transmission de grand frere à petite soeur puis à camarades de classe, c'est chouette cette tradition orale qui perdure de générations en générations d'enfants, sans que, jamais, un seul adulte n'ait besoin d'inculquer quoi que ce soit, sans qu'internet, ou la télévision n'ait rien à voir dans l'histoire...
Par contre, j'ai l'intime conviction qu'ils se refilent pas que des blagues en douce dans les bacs à sable ou dans les cours de récré, ils se refilent aussi les bons plans... c'est obligé, ils ont tous les mêmes, ils ne peuvent pas tous inventer les mêmes phrases au même moment !
Excuses pour pas dormir le soir : (fatiguant)
"j'ai soif", "j'ai envie d'un bisou", "j'ai oublié de te chanter la chanson que la maitresse nous a appris", "j'ai envie de pipi"
Comment calmer maman quand elle a répété déjà 12 fois le matin "habille toi" sur tous les tons et qu'on sent venir l'exaspération ultime : (trop mimi)
"t'es belle maman", "je t'aime maman"
Comment faire pour exaspérer les parents à l'heure du repas : (exaspérant effectivement)
début du repas : "j'en n'ai pas assez, mon frère il en a pluuuusssss",
milieu du repas : "je vais faire caca, je t'appelle quand j'ai fini",
fin du repas : "j'en veux plus, tu m'en as mis trop, j'ai plus faiiiiiim"
Comment agrémenter les voyages en voiture :
"quand est-ce qu'on arrive", "j'ai envie de pipi", "quand est-ce qu'on arrive", "j'ai fait tomber mon doudou", "quand est-ce qu'on arrive", ...
Comment se conduire dans la rue : (adorable, flippant ou pénible)
début du trajet : refuser de prendre la main et se mettre à courir.
au milieu : monter sur tous les petits plots/murets, sauter sur les plaques d'égouts, éviter les "crocodiles" sur les passages piétons, suivre les fissures des trottoirs, toucher tous les murs, les grilles, les poubelles rencontrés sur le trajet, se cacher derrière un poteau pour faire peur aux parents quand ils passent.
Fin du trajet : finir par accepter de tenir la main et se laisser trainer ou réclamer les épaules/les bras. (variante : faire une colère pour prendre la trottinette ou le tricycle, puis à moitié du trajet faire porter la trottinette ou le tricycle à Papa)
Comment s'occuper un dimanche apres midi pluvieux :
Faire sortir les feuilles, les peintures, le pinceaux, le verre d'eau, dessiner trois traits, mélanger le noir dans le rose, pleurer parce que le rose n'est plus rose, mettre la moitié du verre d'eau sur la table à chaque trempage du pinceau et finalement décider de jouer à autre chose pendant que les parents nettoient le chantier.
Sortir une tonne de jouets de la chambre vers le salon, en mettre partout, ne rien ranger et quand on ne peut plus mettre un pied devant l'autre aller jouer dans sa chmabre à faire une cabane avec les coussins du canapé.
vendredi 21 septembre 2018
famille nombreuse
Que ce soit suite à une annonce, via radio moquette, ou parce que ca s'est vu assez rapidement, les réactions des autres ont toujours été un peu les mêmes lorsqu'ils ont appris la 3ème grossesse.
Pour le premier c'est une découverte les gens sont ravis, le deuxième c'est normal, comme si les enfants uniques étaient "anormaux", et pour le troisième c'est plutot une surprise : on sort de la norme... et pourtant, j'en connais pas mal des familles avec 3 enfants!
- "3, et ben dis donc, vous êtes bien courageux !"
de loin la réaction la plus fréquente !
Mais enfin pas du tout, c'est que du bonheur :)
Ceci dit, c'est pas faux, apres certaines soirées mouvementées avec les 2 premiers il arrive qu'on se demande pourquoi on a lancé le troisième... mais on les aime tellement ces petits monstres :)
- "vous avez tenté le troisième pour avoir une fille ?"
euh non, c'est obligé d'avoir les deux ?
- "c'était voulu ? "
bah oui, c'est si étrange d'en vouloir 3 ?
Et puis, franchement, je pense que lorsque ce n'est pas voulu, on ne le crie pas sur tous les toits !
- "ah mais vous ne vous arrêtez plus ! Vous passez en mode famille nombreuse..."
si, on va s'arrêter là à priori, on a toujours dit qu'on en voulait 3... mais la vie est faite de surprises :)
Et non, on a pas fait ca pour les allocs ni pour la carte famille nombreuse de la SNCF...
- "super nouvelle, félicitations :)"
ah ouf, quand meme !!
- "oh la la, mais vous allez devoir changer de voiture et déménager !"
et oui... un bébé ca change la vie, un peu plus, un peu moins.... !
Ensuite, systématiquement, on te demande le sexe (je sais, je fais pareil), et là quand on dit que c'est un petit gars (après 2 autres garçons), c'est assez marrant, faudrait filmer, les gens ont tendance à être désolés pour nous, et c'est à nous de les rassurer ! 3 ou 4 réponses déjà prêtes, fonction de l'age et du degré de proximité avec la personne en face :
Saviez vous que statistiquement, après 2 enfants de sexe identique, le troisième est souvent le même ?
Les deux frangins sont ravis, le grand voulait un petit frère car "les filles ça sert à rien"
Le principal c'est qu'il soit en bonne santé, le sexe n'a aucune importance !
Les garçons, je connais au moins, je sais comment ils fonctionnent, ca devrait nous permettre de nous en sortir facilement... et puis je déteste le rose :)
Pour le premier c'est une découverte les gens sont ravis, le deuxième c'est normal, comme si les enfants uniques étaient "anormaux", et pour le troisième c'est plutot une surprise : on sort de la norme... et pourtant, j'en connais pas mal des familles avec 3 enfants!
- "3, et ben dis donc, vous êtes bien courageux !"
de loin la réaction la plus fréquente !
Mais enfin pas du tout, c'est que du bonheur :)
Ceci dit, c'est pas faux, apres certaines soirées mouvementées avec les 2 premiers il arrive qu'on se demande pourquoi on a lancé le troisième... mais on les aime tellement ces petits monstres :)
- "vous avez tenté le troisième pour avoir une fille ?"
euh non, c'est obligé d'avoir les deux ?
- "c'était voulu ? "
bah oui, c'est si étrange d'en vouloir 3 ?
Et puis, franchement, je pense que lorsque ce n'est pas voulu, on ne le crie pas sur tous les toits !
- "ah mais vous ne vous arrêtez plus ! Vous passez en mode famille nombreuse..."
si, on va s'arrêter là à priori, on a toujours dit qu'on en voulait 3... mais la vie est faite de surprises :)
Et non, on a pas fait ca pour les allocs ni pour la carte famille nombreuse de la SNCF...
- "super nouvelle, félicitations :)"
ah ouf, quand meme !!
- "oh la la, mais vous allez devoir changer de voiture et déménager !"
et oui... un bébé ca change la vie, un peu plus, un peu moins.... !
Ensuite, systématiquement, on te demande le sexe (je sais, je fais pareil), et là quand on dit que c'est un petit gars (après 2 autres garçons), c'est assez marrant, faudrait filmer, les gens ont tendance à être désolés pour nous, et c'est à nous de les rassurer ! 3 ou 4 réponses déjà prêtes, fonction de l'age et du degré de proximité avec la personne en face :
Saviez vous que statistiquement, après 2 enfants de sexe identique, le troisième est souvent le même ?
Les deux frangins sont ravis, le grand voulait un petit frère car "les filles ça sert à rien"
Le principal c'est qu'il soit en bonne santé, le sexe n'a aucune importance !
Les garçons, je connais au moins, je sais comment ils fonctionnent, ca devrait nous permettre de nous en sortir facilement... et puis je déteste le rose :)
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